
De toutes façons, les Françaises étaient les plus jolies. Voilà .
C’est une phrase lancée avec désinvolture, un brin de nostalgie dans la voix, peut-être prononcée à la terrasse d’un café ou au détour d’un souvenir échappé d’une époque révolue :
« De toutes façons, les Françaises étaient les plus jolies. Voilà . »
Une certitude douce-amère, presque romantique dans son ton fataliste.
Une élégance sans effort
Depuis longtemps, la Française incarne ce mystère de l’élégance naturelle. Pas d’excès. Pas de prétention. Elle sait nouer un foulard sans y penser, marcher avec assurance sans talons de dix centimètres, sourire sans chercher à plaire, et c’est peut-être ça, justement, qui plaît tant. L’art de séduire sans avoir l’air de le vouloir.
L’image dans l’imaginaire collectif
Brigitte Bardot à Saint-Tropez. Catherine Deneuve dans un manteau crème. Audrey Tautou dans “Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain”. Ces visages deviennent des symboles, des muses. Mais ce n’est pas qu’une question de cinéma ou de mode. Il y a, derrière cette idée, une culture de la retenue, de la conversation, de l’esprit.
La beauté dont on parle ici n’est pas simplement physique — elle est liée à un je-ne-sais-quoi typiquement français. Une allure. Une voix. Une façon de dire bonjour en regardant droit dans les yeux.
Le poids d’un cliché ?
Bien sûr, dire que « les Françaises étaient les plus jolies » peut sembler réducteur. Un peu nostalgique, comme si cette époque était déjà passée, comme si cette beauté s’était évanouie dans les souvenirs. Mais c’est aussi un hommage, une façon de dire que cette image a marqué, qu’elle reste gravée dans l’imaginaire, peut-être même dans le cœur de celui qui parle.
Voilà .
Un mot de fin typiquement français. Il clôt la phrase avec une sorte de résignation douce. On n’y reviendra pas. C’est dit. C’est su. Voilà .
Et peut-être que, finalement, ce n’est pas tant une vérité universelle qu’une déclaration d’amour à une époque, à un style, à une atmosphère. À une certaine idée de la femme, de la beauté, de la France.